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 Prochaine sortie le 27 Avril, rendez vous à Breitenbach (bas-rhin), voir le programme des sorties.


 
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Texte à méditer :  
"La seule chose importante quand nous partirons,
ce sera les traces d'amour que nous aurons laissées..."
  
Albert Schweitzer

Photos

 Sorties 2025
SORTIE LABAROCHE DU 13 AVRIL
 
Rendez-vous sur le parking de l’auberge OBSCHEL – lieu dit LABAROCHE - pour un départ à 9H30 avec une météo agréable et sans pluie !
26 personnes présentes (et 5 toutous en pleine forme) à la sortie et au repas ce qui prouve bien que le concept plaît.
Départ du parking direction la Croix de WIHR par un beau sentier à travers la forêt contournant le GRAND HONACK. Petite pause au Monument érigé à la mémoire des soldats français du 152e RI, tombés au champ d’honneur le 19 août 1914.
Nous repartons dans la direction de Walbach en descente passant par la fontaine BRIANT où nos compagnons à 4 pattes se sont désaltérés.
Vu l’important dénivelé négatif, il a bien fallu un moment remonter… d’abord vers le ROCHER DU CORBEAU où nous avons fait une petite halte puis vers l’auberge OBSCHEL par un raidillon nous rappelant que nous sommes sur une randonnée de montagne !!!
La marche s’est terminée en douceur avec de belles vues avant d’arriver à l’auberge où nous attendait un bon repas !
Bonne ambiance conviviale et encore une belle journée de rencontres et de partages.
Merci à tous les participants et à bientôt sur d’autres sorties !
ULTREIA
Martine et Francis FRIESS

2025-03-23  Sortie au Hohwald avec repas à la ferme-auberge du Kreuzweg
« Pluie du matin n’arrête pas le pèlerin » dit le dicton ! Et il a eu bien raison, le pèlerin, en ce dimanche matin plutôt arrosé !
Nous étions 23 marcheurs au départ du Hohwald, à 9h30, à nous équiper soigneusement de capes aux couleurs chatoyantes, arborant malgré tout de beaux sourires, dans la joie des retrouvailles… Quels nuages auraient pu résister à notre entrain et notre bonne humeur ? Dans la demi-heure qui a suivi le départ on a pu voir tomber les capes les unes après les autres, et chacun de remercier dans son cœur, une fois de plus, Saint Jacques qui nous a évité une douche à la journée !
C’est ainsi que, contournant un camping encore désert, progressant joyeusement dans une belle forêt d’épicéas, malgré des passages très humides, franchissant quelques ruisseaux qui se pressaient pour rejoindre l’Andlau, nous arrivons à la grande cascade de l’Andlau qui saute allègrement de rocher en rocher, fière de sa force et de son éclat au soleil.
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Après l’inévitable pause-photo devant la cascade, nous reprenons l’ascension en pente douce d’abord, puis un peu plus conséquente… allez, ultreïa (et suseïa !) pèlerins ! par-delà le Zundelkopf, de beaux panoramas vous attendent, d’abord sur la Chaume des Veaux et sa douce verdure, et plus loin, depuis l’aire de départ des parapentes, sur le val de Villé et les montagnes qui l’encadrent. On peut distinguer Le Climont et sa forme particulière, mais la plupart des sommets comme le Haut-Koenigsbourg ou le Rocher du Coucou se cachent sous de plaisants effets de nuages, pendant que le fond de la vallée se dore au soleil.
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Après ce coup d’œil admiratif, il nous reste à descendre par un chemin très bien aménagé, avec de longues passerelles en bois, en direction du col du Kreuzweg où se trouve notre auberge. C’est là que nous retrouvons 7 autres pèlerins qui n’ont pas pu marcher, et qui commencent à s’inquiéter de notre petit retard.
L’aubergiste nous a préparé deux longues tables où nous nous installons avec plaisir, car la faim se fait sentir ! Après un joyeux apéro… Evelyne est des nôtres, avec sa chanson fétiche « Buvons encore, une dernière fois, à l’amitié, l’amour, la joie... », on peut attaquer le « menu guerrier » qui est servi ici aux groupes. Entre crudités, légumes variés, canard et sanglier, pommes de terre et spaetzle, il y a effectivement de quoi satisfaire un estomac de guerrier, sans oublier le dessert aux myrtilles avec meringue et Chantilly !
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Sympathique moment d’échanges aussi entre pèlerins… qui se poursuivront bien sûr sur le chemin du retour (4 kilomètres jusqu’au Hohwald, en descente !) et achèvent ainsi ce qu’on peut donc appeler, une fois de plus, une belle journée sous le signe et la protection de St Jacques ! Merci à lui ! Merci à tous ! et ultreïa !
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Une fois de plus, le centre CCA de Châtenois a mis ses locaux à notre disposition pour notre assemblée générale : un grand merci pour cet accueil toujours chaleureux !03-ag2025.jpg

Cette année, nous avons pu compter sur la présence de nombreux invités et adhérents, une bonne centaine de personnes au total.

Le maire de la commune de Châtenois est venu nous saluer et a fait une courte intervention en début de séance.

Parmi nos invités, figuraient le président de France Compostelle, M. Philippe Dionet et son épouse, accompagnés de M. Bernard Seiler, membre du conseil d’administration, et, représentant le Club Vosgien, M. Michel Helmbacher, délégué du district 3, et M. Benoit Messmer, inspecteur des sentiers à la fédération.

Nous avions également parmi nous nos amis pèlerins de Bourgogne, de Franche-comté, de Suisse, de Lorraine, et d’Allemagne, représentée par deux associations, Rheinland Pfalz Saarland et 

Förderverein Himmelreich.

Pour lancer joyeusement cette assemblée générale, nous avions préparé une courte saynète humoristique qui devait montrer l’ambiance conviviale de nos réunions de comité. 

Un clin d’œil qui a réchauffé les cœurs et mis le sourire sur toutes les lèvres !

Après le chant de l’Ultreïa, le cours de l’assemblée fut plus « classique », et l’on a pu « corriger » ce qui avait été dit en plaisantant dans la saynète pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté. 

Un petit rappel souriant ne fait pas de mal !

L’ordre du jour terminé, la parole fut donnée aux invités, puis nous avons chaleureusement félicité et remercié huit de nos adhérents restés fidèles à l’association depuis sa création, 

soit depuis 221a-ag2025.jpg5 ans, en leur remettant un petit cadeau, souvenir de 25 ans d’amitié. Des exemples à suivre, quand on sait qu’actuellement beaucoup d’adhérents disparaissent 

après avoir cotisé un an, et peut-être fait leur chemin, alors que le flambeau reste à transmettre !

Pour terminer en beauté, le comité a tenu à remercier de tout cœur son « chef d’orchestre », Claude, notre président qui passe le relais, au son de la cornemuse de Daniel 

(quel beau clin d’œil à Saint-Jacques-de-Compostelle !), moment de grande émotion pour tous !

Et c’est en musique que nous quittons la salle pour prendre un apéritif bien mérité offert par un « ancien » qui fête ses 88 printemps M. Taglang Gérard, 

l’occasion de retrouvailles fort sympathiques et d’échanges joyeux autour de tables bien garnies et de verres bien remplis… Cerise sur le gâteau, le soleil brille, et il fait bon sortir, 

le verre à la main et le sourire aux lèvres !

Cette ambiance conviviale et festive se poursuit tout au long du déjeuner, entre histoires de pèlerins et nouveaux projets (ou rêves…) : l’esprit Saint Jacques est là ! 

Tout cela autour d’un bon repas à l’alsacienne : baeckeofe, munster et vacherin glacé feront la joie de toutes les papilles, encore merci, le CCA !

Au moment de la séparation, on voit déjà surgir des projets… la fête de la Saint-Jacques en Allemagne, des rencontres avec les autres associations… Ultreïa ! et merci à tous !

 

 

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 Sorties 2025
2025-02-23 :  Circuit des 3 chapelles du Kochersberg à partir de Marlenheim
Rendez-vous à 9h30 : sous un soleil timide mais déjà présent, notre accompagnatrice Marylène est sur place 
23 pèlerins en forme, venus de toute l’Alsace, de Wissembourg à Mulhouse, armés de leurs bâtons de marche : la journée s'annonce joyeuse.
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Le ton est tout de suite donné : ça va grimper ! Après une belle montée par le Chemin de Croix vers la Chapelle de la Vierge Douloureuse, nous marchons dans le vignoble dominant Marlenheim   
Petite halte à Nordheim : devant sa très belle église St Pierre et Paul nous osons quitter nos polaires. Nous chantons notre Ultreïa à tue-tête.
Nous longeons la Souffel depuis sa source pour arriver à Kuttolsheim, joli petit village avec sa chapelle St Barbe et son petit lac d’eau sulfureuse qui ne gèle jamais, jadis centre de pèlerinage et de cure.
A la sortie du village petit arrêt à l'église St Jacques avec sa chapelle du Mont des oliviers.
Nous continuons notre beau chemin vers Wintzenheim-Kochersberg pour une halte pique- nique sous un merveilleux et chaud soleil. Nous ignorons l’ancienne prison de ce petit village rural aménagée actuellement pour les randonneurs, il fait tellement meilleur au soleil à côté de la petite église romane !
Nous quittons le village ...et nous grimpons, encore ! pour arriver à un belvédère d’où la vue porte sur la Forêt Noire et la cathédrale de Strasbourg qui semble toute proche, et de l’autre côté sur les Vosges et la région de Saverne.
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Au-dessus du village de Hohengoeft, un nouveau chemin de croix nous conduit sur un véritable promontoire où est construite la très belle chapelle Saint Wendelin (1666) : ça se mérite !
Nous arrivons à l'émetteur de Nordheim (le 3e émetteur en France à distribuer la télévision en noir et blanc dans les années 60) et là nous découvrons un arbre remarquable, un tilleul de 500ans.
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Nous décidons de faire une ronde autour de lui pour nous imprégner de sa merveilleuse énergie.
Dernier arrêt à un petit oratoire niché dans sa forêt de pins avant de redescendre vers la chapelle de la Vierge Douloureuse et notre parking à Marlenheim.
 
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Quelle belle journée (16kms avec un beau dénivelé) ! Quel beau soleil ! Merci Saint Jacques !


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Sortie du 9 février 2025 à Vieux Brisach  (Breisach am Rhein)
Encore une belle rencontre, certes sous un soleil hésitant, mais présent !
Nous avions rendez-vous dans le premier parking après le pont sur le Rhin, et après quelques hésitations dues à l’absence de Jean-Jacques, empêché par un méchant caprice d’un genou, 19-collegiale03.jpgc’est une joyeuse troupe de 26 pèlerins (ou aspirants pèlerins…) qui s’est lancée dans la forêt qui longe la rive allemande du Rhin. Merci à Jean-Louis d’avoir si vite accepté la casquette d’accompagnateur !
Quelques arrêts pour nous expliquer le fonctionnement des polders ou pour reprendre des forces, et nous nous engagerons sur le chemin balisé de coquilles (Compostelle bien sûr !) pour revenir sur nos pas et terminer par la visite de la superbe collégiale St Etienne, perchée sur sa colline et dominant toute la plaine du Rhin. Cette fois, ce seront nos Vosges que nous regarderons au loin !
La collégiale s’impose de loin avec ses deux clochers différents, l’un roman et l’autre gothique. Et chacun d’admirer à l’intérieur la grande fresque du Jugement Dernier et le majestueux maître-autel sculpté.
C’est au moment du repas que la sortie prend vraiment des allures jacquaires : Jean-Jacques et Liliane nous accueillent une fois de plus dans leur cour où une grande table est installée ; chacun déballe son pique-nique mais nos hôtes agrémentent largement nos petites victuailles avec un bon apéritif, une délicieuse soupe au potiron, la cuvée du pèlerin… Au dessert, bien sûr on se partage les gâteaux maison, des tartes de Santiago et autres petits délices apportés par quelques participants… Un grand merci à tous !
Les conversations vont bon train, on fait connaissance avec les « nouveaux », on parle bien sûr « Chemin », et si l’on y regarde de près, c’est vraiment une tablée digne du chemin qui mêle aux alsaciens des pèlerins originaires de Pologne, du Pérou, d’Espagne ou d’Italie… Et viva Camino ! Merci Saint Jacques et toujours ultreïa !
Marylène



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2025-01-26 Circuit des chapelles autour du Dompeter, entre vignoble et canal.
C’est parti pour les sorties 2025 dans le Bas-Rhin ! Après une semaine très chaotique au niveau météo et quelques inquiétudes pour une sortie qui aurait pu être très arrosée (pèlerins de peu de foi… !), Saint Jacques nous a réservé un dimanche de janvier dans la douceur et même en grande partie ensoleillé ! Merci à lui !
Devant la plus vieille église d’Alsace, le Dompeter, nous sommes 20 pèlerins au départ, avec deux fidèles compagnons à 4 pattes ; il fait encore un peu frais et humide, mais nos cœurs de pèlerins sont vite réchauffés à la vue d’un clou planté dans la pierre du porche : nous sommes sur le Chemin de Compostelle !
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Gérard nous explique que, d’après la légende, Saint Materne, qui avait pour habitude de prêcher au pied d’un tilleul près de la fontaine avait choisi ce lieu pour y édifier une église. Il reste quelques vestiges de ce tilleul devant le bâtiment.
Les vicissitudes du temps ont fait que plusieurs constructions et reconstructions se sont succédé ; consacrée par le pape Léon IX en 1049, devenue église paroissiale d’abord de Molsheim, puis d’Avolsheim, l’église perd ce statut lors de la construction de l’église Saint Materne à Avolsheim, mais devient lieu de pèlerinage du fait de la présence proche de la source Sainte-Pétronille réputée pour guérir maux de tête et maladies des yeux.
En 1933 les Scouts de France entreprennent la réhabilitation de l’église qui est rendue au culte et du coup dédiée aux Scouts.
Après le Dompeter, nous nous arrêtons au Baptistère Saint Ulrich, le plus ancien sanctuaire d’Alsace de l’époque carolingienne, chapelle dont le plan est en forme de trèfle à 4 feuilles. On peut encore y admirer des fresques datant du XIIème siècle.
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Puis, en suivant la Bruche, nous arrivons au barrage d’Avolsheim, appelé également « petites et grandes vannes », construit par Vauban sur le canal artificiel de la Bruche.
Nous voilà à la limite du bourg de Wolxheim ; longeant la maison Saint-Léon, maison de retraite des pères missionnaires de la Congrégation du Saint-Esprit ( plus loin nous verrons l’impressionnant alignement de leurs tombes autour de la chapelle Saint-Denis), nous parvenons à une petite chapelle privée, la chapelle Marie Auxiliatrice, et enfin, à la limite du vignoble, à la chapelle Saint Denis, construite sur le lieu-même d’un temple païen dédié au dieu du vin Dyonisos. Elle aussi est devenue un lieu de pèlerinage, Saint Denis étant susceptible de guérir des fièvres malignes et des maladies de la peau.
C’est à cet endroit que va commencer la grimpette du jour sur la colline du Horn, splendide promontoire d’où l’on a une large vue d’un côté sur les Vosges, avec le Mont-Sainte-Odile, de l’autre sur la plaine d’Alsace, avec la cathédrale de Strasbourg, et les silhouettes de la Forêt-Noire. En 1912, les habitants de Wolxheim ont fait ériger sur ce plateau une statue du Sacré-Cœur avec le secret espoir d’être épargnés par la guerre que l’on sentait toute proche.
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Ce sommet de 264m étant joyeusement conquis, nous redescendons à travers champs, bavardant et échangeant les uns avec les autres, sans trop avoir à nous soucier du terrain, qui contre toute attente, ne colle pas trop à nos chaussures !
Bientôt, une nouvelle chapelle apparaît en contre-bas ; sur les tuiles de son toit, on peut lire de loin « Salve Regina », nous sommes à la chapelle Notre-Dame d’Altbronn, seul vestige d’un village disparu (Altbronn), avec la ferme qui la jouxte, par suite de guerres civiles et de la peste noire. Solitaire et bien visible au milieu des champs et des vignes, ce sanctuaire a été occupé par des Jésuites et par des cisterciennes qui ont favorisé l’essor d’un pèlerinage qui dure depuis le XIVème siècle, d’autant plus que non loin de là se trouve la source Sainte-Anne dont les miracles sont recensés depuis le XVIème siècle pour leurs vertus contre les accouchements difficiles.
La chapelle s’élève en bordure d’une cour de verdure bucolique, bien entretenue, entourée par un magnifique chemin de croix. L’intérieur est de style baroque, avec un maître-autel dont la niche centrale abrite une Vierge à l’Enfant revêtue d’un manteau, qui rappelle bien des Vierges vues tout le long du pèlerinage vers Compostelle.
Ce cadre magnifique, sous un soleil qui multiplie les efforts pour vaincre définitivement les nuages, mérite bien que nous entonnions l’Ultreïa !
Encore quelques pas et nous serons à Ergersheim, répartis sur bancs et murets ensoleillés que nous offre un petit espace vert devant l’ancienne abbaye d’Ergersheim : bon appétit à toutes et à tous !
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Après le repas, nous quittons Ergersheim en direction de Rimlenheim… hameau disparu, dévasté par les Armagnacs, mais dont il reste une chapelle : Saint-Michel de Rimlen ! La première chapelle daterait du XIIème siècle, il en reste le petit chœur en forme d’abside et quelques pierres réutilisées pour le montant de la porte d’entrée lors de la restauration par la paroisse d’Ergersheim dans les années soixante. Quel magnifique petit sanctuaire, devenu simplement lieu de recueillement et de prière, au milieu d’un cadre idyllique et bien soigné ! Une Messe y est célébrée tous les ans le 29 septembre à la Saint-Michel.
Il nous reste à regagner le Dompeter : aux abords d’Ernolsheim, nous nous engageons sur la piste cyclable entre la Bruche et le canal, il fait beau et il faut partager la piste avec bon nombre de cyclistes ! Restons prudents et courtois ! C’est un petit morceau du chemin de Compostelle, une fois de plus !
Un dernier arrêt devant la chapelle Saint-Armuth (chapelle de la Sainte-Pauvreté), où Gérard nous raconte la légende de ce pauvre forgeron de Dachstein, injustement condamné à mort, mais libéré de façon providentielle et qui du coup décida de construire un modeste ermitage à l’endroit où il avait failli être mis à mort, origine de la chapelle.
Le soleil brille toujours… mais il est l’heure de nous séparer, 15 km dans les mollets, le sourire aux lèvres, sur les formules habituelles mais sincères : merci ! à la prochaine ! ultreïa ! et merci Saint Jacques!

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BALADE HIVERNALE DANS LE SUNDGAU
Dimanche 12 janvier 2025, première sortie de cette nouvelle année rassemblant 21 marcheurs et trois gentils toutous au départ du foyer de BALSCHWILLER à 10H00.
Temps quelque peu frais, quelques flocons de neige ajoutant un peu de magie ! Une météo clémente avec l’apparition du soleil un peu plus tard.
La balade tranquille pour une mise en jambe après les fêtes passait à travers champs et forêts sans difficultés pour arriver à GILDWILLER  et au Chemin de Croix (en montée quand-même !).  L’Eglise Notre Dame du Mont a permis de nous recueillir un petit moment. Trois beaux sapins et une crèche étaient encore en place.
Le chant du pèlerin a été entonné sur le parvis de l’église comme d’habitude dans la bonne humeur et les fausses notes.
Avant de retourner vers BALSCHWILLER, nous sommes passés dans la forêt de GILDWILLER-SUR-LE-MONT nous arrêtant devant la fontaine surmontée d’une statue de St Morand (saint patron du Sundgau) qui rappelle aux pèlerins que de 1105 à 1115, le saint apôtre  du Sundgau venait chaque semaine se ressourcer en ce lieu de pèlerinage dédié à Notre Dame des sept douleurs. Arrivée au parking vers 12h30 –bon timing- pour reprendre nos véhicules afin de nous rendre chez Claude, notre Président.
Marion, membre du Comité (non marcheuse, pour le moment !) a préparé une délicieuse soupe aux lentilles et ses garnitures. Trois galettes des rois confectionnées par Claude et sa sœur Marie-Thérèse attendaient leurs têtes couronnées. Une belle table était dressée ; le repas apprécié par tout le monde. Les sandwichs comme l’an passé, sont restés dans le sac à dos !
Un tour de table nous a permis de faire plus ample connaissance !
Merci à Claude, Marion, Marie-Thérèse et aux  participants, merci  St Jacques pour cette belle journée de rencontres, de partages et d’amitié.
ULTREIA
Martine FRIESS
 Sorties 2024
Sortie du 08 décembre 2024
Cette étape du Chemin de Compostelle, dans les premiers contreforts des Vosges, nous conduit, à travers la forêt, de Gueberschwihr au couvent du Schauenberg.01_eglise_guebers.jpg
Ce matin du 8 décembre 2024, nous nous sommes retrouvés à 21 personnes pour marcher par une journée qui commence dans la grisaille mais qui rapidement se trouve être agréable avec un beau soleil.
Nous sommes partis de Gueberschwihr  sur le parvis de l'église St Pantaléon pour rejoindre la carrière de grès de Voeglinshoffen puis nous avons pris la direction du couvent Saint-Marc.
En ce qui concerne la structure en béton sur le bord du chemin avant d'arriver aux carrières, c'était un poste intermédiaire du téléphérique, reliant les carrières à la gare de Herrlisheim. Il était en fonction de 1900 à 1950, date ou les carrières sont fermées. La plupart des édifices religieux des environs, au moyen âge, ont été construit avec des pierres extraites des carrières du Strangenberg (Rouffach), Gueberschwihr et Osenbach
  
Sur le territoire de cette commune, on peut signaler le châtaignier le plus imposant d'Alsace et peut-être millénaire : Il a été classé par l'ONF parmi les arbres remarquables d'Alsace. Le périmètre de son tronc fait 5m45. L'arbre, malgré plusieurs coups durs reçus, le dernier au cours d'une tornade en 2008, a su préserver deux parties vivantes qui courent le long du tronc mort et lui assurent des branches donnant feuilles et fruits.
La marche s’est réalisée essentiellement en montée jusqu’à notre repos vers 11h30. Partie de 270 mètres, nous sommes montés à 576 mètres d’altitude pour arriver à un magnifique point de vue sur notre chère plaine d’alsace. Le rocher de Kuckucksteim est une formation de tables naturelles en grès à poudingue et elle est tout simplement magique ! On dirait qu'elle a été taillée par des géants, aujourd'hui disparus...On retrouve plusieurs rochers de l'autre côté de la vallée, dans les anciennes carrières de Gueberschwihr. C’est à cet endroit que nous sommes accueillis par une musique rappelant à beaucoup de personnes, l’arrivée à Santiago. Notre ami Daniel nous a joué de la cornemuse.
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Quand au Kuckuckstein, en des temps lointains, l'endroit était très fréquenté par les coucous. Un peu moins maintenant (randonneurs!). Lorsqu'ils reviennent de migration (les coucous!) on entend très bien leurs chant depuis les villages de Gueberschwihr et Pfaffenheim.
"kückück, wu besch, em wàld, wàs hesch, a fresch, geb'mr oï, nanaï, gitzhàltz, fress àlles!!
« Coucou, où es-tu ?, dans la forêt, qu’est ce que tu manges ?, une grenouille, tu m’en donnes ?, non non, avare, tu n’as qu’à tout manger !! »
(vieille comptine apprise dans mon enfance!) . Merci Daniel.
Après une petite pose, nous sommes repartis pour le couvent du Schauenberg qui domine la plaine d'Alsace (il a été construit sur un ancien ermitage). La première chapelle dédiée à la Vierge-Marie remonte à 1440 et  fut agrandie en 1515. Après la guerre de Trente Ans, ce sont les Franciscains venant de Rouffach qui s'y installent et qui font faire des travaux pour agrandir le lieu. C’est à l’auberge que nous avons pris notre repas.
Très bel accueil de la part des sœurs et un repas adapté à nos efforts.
Petit passage à la chapelle du couvent et nous poursuivons notre chemin vers le Rocher du Diableune légende du XVème siècle attribue les griffures de ce rocher au diable qui lors de l'agrandissement de la chapelle du Schauenberg en 1515, aurait voulu le jeter sur le chantier. Subitement ramollie, la pierre n'aurait pu être soulevée, d'où la présence d'empreintes et sa seconde appellation de « pierre du diable ».
Ensuite un passage à la chapelle St Léonard : L'édifice bâti au XII° siècle posséde une nef carrée et un chœur doté d'une abside semi-circulaire. 
Près de cette chapelle existait jadis un couvent de religieuses, venues du Sundgau.
Retour vers Gueberschwihr ou se termine cette très belle journée. Merci à notre guide du jour Daniel Lamey pour cette belle journée accompagnée d’une belle météo.
Rando ASJA dimanche 10 novembre 2024
Wattwiller - Cantine Zeller par Rehfelsen - Wattwiller
  
Par un début de matinée frais, nous sommes retrouvé à 9 personnes pour effectuer cette sortie autour de Wattwiller.
Partie du village à une altitude d'environ 300 mètres, nous sommes montée jusqu'à plus de 800 m ou la vue c'est un peu dégagée au mémorial puis nous sommes redescendus à la cantine Zeller ou l'on a pu prendre une bonne soupe chaude et des boissons.
N'oublions pas le panneau et la coquille en plâtre du Sternenweg posée à l'église de Wattwiller.
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La chapelle de la cantine Zeller
L'histoire de la chapelle est assez émouvante : déplacée vers le Hirtzenstein en 1968, puis démontée et stockée à la cantine en 1994. Grâce aux efforts de la classe 1939 de Hartmannswiller et Berrwiller, la reconstruction débuta en 2002, aboutissant à l'inauguration de la chapelle restaurée en 2005. Admirez le petit autel en bois, et découvrez un espace où il est possible de se marier ou de faire un baptême (avec des démarches administratives).
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La Cantine
Découvrez l'histoire fascinante de la Cantine, un lieu chargé d'histoire remontant à la Grande Guerre de 1914-18. Témoin des affrontements entre les troupes allemandes et françaises, ce site abrite aujourd'hui les vestiges de l'état-major allemand établi dans les casemates le long de la voie serpentine. Explorez comment les frères ZELLER ont transformé cet endroit en un lieu accueillant pour les visiteurs, malgré les défis de la Seconde Guerre mondiale.
Nous proposons de nous arrêter brièvement à certains endroits de la randonnée d'aujourd'hui pour écouter des réflexions sur le thème du chemin de vie.
  
Points de repère
Souvent, je me trouve à un carrefour et je dois m'orienter pour savoir comment poursuivre le chemin. Je cherche des panneaux d'indication. Heureusement qu'il y a des gens qui ont laissé des repères pour m'aider. Moi aussi, je peux être un repère.
Quels sont pour moi les points de repère, les valeurs dans ma vie ?
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Ma vie est un chemin. Sur mon chemin, j'accumule les expériences : Des expériences de mis en route, d'itinérance, de changement, de marche vers un but et d'arrivée. Je dois aussi de temps en temps peser le pour et le contre et oser.
Quelles sont les étapes importantes de mon chemin de vie qui me viennent à
l`esprit?

  
S'éloigner de la voie rapide
Parfois, dans ma vie, j'ai l'impression d'être sur une voie de dépassement et je me sens poussé, exposé au stress et à l'agitation. Le monde autour de moi est bruyant, y compris en lumière et en couleurs. Il est alors important de quitter la voie rapide, de s'arrêter et de se retrouver soi-même.
Le pèlerinage, la marche dans la nature pourraient en être une possibilité.

 
Le carrefour
Souvent, je me trouve à un carrefour et je dois décider quel chemin je veux prendre. La vie offre toujours plusieurs possibilités. Mais je ne peux pas les prendre toutes en même temps pour ne pas rater une occasion. La vie exige toujours des choix.
Quelles sont les décisions qui ont eu un impact décisif sur mon parcours ?
 
Compagnon de route
Aucun chemin de vie n'est sans difficultés. C'est pourquoi il est bon d'avoir des personnes qui se tiennent à mes côtés et m'accompagnent. Des personnes sur lesquelles je peux compter.
Qui sont mes compagnons de route, de qui suis-je le compagnon ?
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Panorama
Souvent, sur le chemin de ma vie, je ne vois que ce qui est au premier plan et je perds de vue l'ensemble. Il est alors bon de s'arrêter, de respirer et de regarder au loin. Les petites choses du quotidien deviennent alors plus relatives et je reconnais ce qui est vraiment important.
Est-ce que je prends le temps de m'arrêter, de respirer ? Qu'est-ce qui me donne de la force dans la vie quotidienne ?
 
(Source : panneaux de texte sur le Franziskusweg dans la Rhön)

 

 
Sortie panoramique dans le vignoble autour d’Itterswiller
Journée de surprises que ce dimanche matin de novembre : après une longue période de brouillard et de nuages bas, le soleil s’invite dès le matin, illuminant les vallons couverts de vignes presque entièrement dégarnies, d’où émergent timidement quelques clochers : Itterswiller, Epfig, Bernardvillé, Reichsfeld et plus loin Nothalten, Blienschwiller et Dambach la ville.
Autre surprise : nous sommes ce matin 19 pèlerins et trois petits compagnons à quatre pattes au départ d’Itterswiller, tous à l’heure, tous vaillants et heureux de démarrer dans la fraîcheur!
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Comme souvent, on commence par une montée vers le centre du village puis vers le panorama, réputé comme un des plus beaux d’Alsace. Les nuages arrivant lentement, nous ne verrons pas la cathédrale de Strasbourg ou les Alpes suisses, mais bien la plaine d’Alsace avec les villages environnants et le profil de la Forêt Noire. C’est déjà magnifique ! Une descente un peu raide nous ramènera sans problème au village, d’où nous prendrons un sympathique chemin à travers vignoble et forêt vers Bernardvillé.
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 Bernardvillé est un joli petit village sans prétention, mais fier de détenir deux autels latéraux classés dans son église, réalisés par Mathias Faller, et acquis par Bernardvillé en 1793, à la vente aux enchères de la Chartreuse de Molsheim. Sur ces autels, une statue de Saint Antoine ermite et une statue de la Vierge.
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En sortant de cette église, nous entonnons le chant des pèlerins, ce qui nous vaut l’intérêt d’une voisine qui nous interpelle, nous félicite et nous souhaite bon chemin. Rassurez-vous, Madame, nous n’allons pas à jusqu’à Santiago cette fois…
Encore quelques petites montées et descentes dans les vignes, avec toujours l’« Ungersberg » en point de mire, et nous voilà au fond du vallon, dans un nouveau petit village plein de charme, Reichsfeld, où plane déjà l’ambiance joyeuse de Noël : le marché de Noël y est prévu dans une semaine ! L’église nous paraît soignée, dotée d’un beau chemin de croix en bois sculpté du même artiste que le banc de Communion en bois que j’y avais vu précédemment, mais qui aujourd’hui avait été enlevé pour faire de la place pour un concert. Dommage !
A la sortie, trois bancs où nous envisagions de pique-niquer… Mais nous sommes 19 ! C’est alors -nouvelle surprise ! - qu’une dame sort de chez elle pour s’excuser du mauvais état de l’église (personne pour faire le ménage ?)  et finalement elle nous propose sa véranda pour manger tous à l’abri… C’est le Chemin… elle aussi a fait une grande partie du Chemin ! Merci, Saint Jacques !
Il ne nous reste ensuite qu’à ressortir du vallon-cul de sac de Reichsfeld pour rejoindre le chemin de Compostelle qui sort de Bernardvillé : il nous mènera à l’abbaye de Baumgarten où nous pourrons visiter la chapelle des sœurs, avant de regagner Itterswiller, sous une petite pluie qui a remplacé le beau soleil du matin, mais sans faire disparaître la bonne humeur du groupe !
Belle petite balade, facile, et miraculeusement protégée en ce qui concerne la météo, au vu des jours qui ont précédé, dans une ambiance sympathique, merci Saint Jacques ! Merci à tous les participants ! Et à une prochaine !


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Rando sur les pas de l'ermite Saint Florent (Nieder- et Oberhaslach)
Une journée en or : les arbres aux couleurs automnales, un soleil éclatant et la joie au cœur des participants !
Nous étions 15 humains et trois accompagnants à quatre pattes qui ont fait bien plus de kilomètres que nous…
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Le parcours proposé faisait environ 15 kms pour 500m de dénivelé et n’a posé aucun problème, par une température agréable et même très vite devenue presque estivale (21°). Merci St Florent, merci St Jacques !
Rendez-vous était donné près de la Collégiale à Niederhaslach, d’où nous sommes partis pour traverser d’abord le village d’Oberhaslach, et monter ensuite vers ce lieu choisi au VIe siècle par le moine irlandais (ou écossais ?) qui est devenu par la suite le 7e évêque de Strasbourg et a été canonisé sous le nom de Saint Florent.
La chapelle que l’on peut voir encore de nos jours a été construite à l’emplacement où l’ermite avait installé sa cabane. On peut y admirer une multitude d’ex-voto offerts par la population que Saint Florent avait miraculeusement aidée. Aujourd’hui encore il est vénéré comme protecteur des animaux et des familles et une procession a lieu tous les ans le dimanche qui suit le 6 novembre à Niederhaslach.
La collégiale Saint Florent, véritable joyau de l’art gothique alsacien, a été érigée aux XIIIe-XIVe siècles à la place de l’abbaye jadis fondée par Saint Florent. Les reliques du saint y sont exposées, c’est l’anniversaire de la translation de ces reliques de Strasbourg à Niederhaslach (novembre 710) qui donne lieu à la fête annuelle en novembre.
Donc après un arrêt à la chapelle, et la photo qui s’impose, nous continuons l’ascension en direction des châteaux d’Oberhaslach, dont il ne reste que quelques pierres. Néanmoins le Hohenstein mérite un petit détour, car un belvédère y a été aménagé, d’où l’on peut voir une partie de la vallée de la Hasel, et les premiers sommets vosgiens, on distingue au loin le triste Struthof. Nous poursuivons le chemin sans passer par le petit Ringelsberg (pas de panorama, très peu de restes du château…), ce qui nous permet de nous laisser encore surprendre par les « sculptures », qui sont en réalité plus des réalisations techniques en pierre que des œuvres d’art. Petite émotion avant d’arriver au carrefour des « Anlagen » : un monument récent en forme de chaîne intitulé « Libération » rappelle tristement le conflit ukrainien (œuvre d’une artiste ukrainienne).
A ce carrefour, ô bonheur ! des forestiers bien intentionnés ont entassé moult troncs d’arbres qui nous invitent à faire la pause casse-croûte : et chacun d’avouer qu’il avait effectivement un petit creux et de déballer ses victuailles ! Tout au long du repas, les échanges sympathiques vont bon train, on apprend à se connaître, on fait même des projets à réaliser ensemble… peut-être… des idées naissent…
Une fois des forces neuves emmagasinées, nous pouvons repartir guillerets : la balade se poursuit dans cette forêt aux couleurs automnales magnifiques, entrecoupée de pauses panoramiques. Au rocher du Pfaffenlapp, certains se hasardent au bout du promontoire, mais de larges failles impressionnent ceux qui sont plus sujets au vertige. Qu’importe ! Le rocher suivant (rocher du Breitberg) offrira à tous le même panorama sur la vallée et nous permettra de laisser des traces sur nos pellicules virtuelles !
La descente, nous la ferons en douceur pour arriver par le dessus d’Oberhaslach. Après quelques hésitations entre toutes ces constructions récentes, nous arrivons à la pause-goûter (oui, il fait soif ! presque comme en été !) prévue chez nos enfants, habitants d’Oberhaslach, nouvelle formule d’accueil jacquaire d’après-midi ! Leur jardin retentira un moment de notre Ultreïa et la troupe repartira vers Niederhaslach, rendre hommage ou simplement visite à Saint Florent dans sa belle collégiale.
Dernier moment à admirer les vitraux, les statues dorées de St Florent et de la Vierge, la chapelle de la Vierge, le chœur avec les reliques… et nous nous séparerons… Ce n’est qu’un au revoir… Merci à tous et Ultreïa !



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SORTIE AUTOMNALE
26 personnes pour la randonnée du 13 octobre au départ du Col du BOENLESGRAB à 9 H 30.
Une dizaine de kilomètres et un dénivelé positif d’environ 400 m intégrant un repas marcaire en ferme-auberge, concept qui apparemment attire les participants marcheurs et non marcheurs.
La pluie s’est malheureusement invitée dès le départ pour s’arrêter un peu plus tard dans la matinée laissant apparaître de somptueux paysages et déjà de belles couleurs automnales !
Le parcours assez montant nous a amené vers le DREI SCHOEPF à 845 m d’altitude puis vers la ferme-auberge WASENMATT par un passage en descente très boueux et relativement technique. Aucun incident à déplorer, le groupe étant attentif et prudent.
Pause gourmandise et technique à la ferme sur une belle terrasse à l’abri de la pluie. Bonne ambiance montagnarde.
Nous voilà repartis pour une  petite grimpette sur les chaumes au milieu des vaches toujours aussi curieuses. Le temps étant dégagé, la vue était splendide. A 12 H 30, arrivée à la ferme-auberge du BUCHWALD où nous avons retrouvé les personnes venues en véhicule et partagé un repas marcaire gargantuesque ! A la fin du repas, nous avons entonné le chant des pèlerins dans la joie … et les fausses notes, LOL !!!!
Le retour par la ferme-auberge du STROHBERG, la petite variante par la  SCHELLIMATT puis l’arrivée à notre parking a fait beaucoup de bien pour l’aide à la digestion après ce repas copieux.
Merci à tous les participants et BRAVO car vous avez été formidables tout au long de cette belle journée !
Notre ami Daniel de Cornimont a eu beaucoup de chance à bord de son véhicule au retour. Merci St Jacques. 
ULTREIA
MARTINE FRIESS

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Sortie du 20 Septembre 2024 à Willer Sur Thur
Guide : Daniel Moulin
Nous nous retrouvons sur le parking de l’église Saint Didier de Willer sur Thur.
10 Membres de l’association sont présents et notre guide du jour est Daniel Moulin.
Notre circuit, 15 km et740 mètres de dénivelé positif et négatif.
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Bonne météo pour marcher, soleil, nuages, et chemins ombragés.
A 12h30, repas tiré du sac près de la ferme auberge du Freundstein.
Passage à coté de la chapelle Saint Nicolas dans un très beau cadre avec tables et bancs.
Chapelle Saint-Nicolas
Dans le val de Saint-Nicolas long de 3 km et tout proche d'une cascade, se dresse la chapelle Saint-Nicolas des rochers. Elle a été édifiée à la suite d'un premier miracle : au milieu du 16ème siècle, un voiturier sur sa charrette, a survécu après avoir basculé sur plusieurs mètres en contrebas vers le ruisseau.
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Quelques informations sur notre village de départ :
Willer de l’an 800 à aujourd’hui
Willer doit sa création aux moines de Murbach, qui vers l’an 800 sont venus par le col Amic défricher de nouvelles terres.
Tout commence en 792, lorsque Charlemagne fait don de la vallée de la Thur à l’abbaye de Murbach. Ce sont ces moines qui ont créé le village de Willer en défrichant la terre.
Les premiers écrits sur Willer datent de 1191. En 1357, le chapitre de St Amarin a cédé à l’abbaye la cour qu’elle possédait à Willer. Le nom figure sous différentes orthographes : Wilr, Wilre et en 1550, Wieler ou Weiler et même Sankt Weiler (abréviation de Weiler de St Amarin).
Le village a connu deux grandes guerres au cours de l’histoire, il a été pillé et incendié une première fois en 1376 par les Anglais durant la guerre de Cent Ans, et la deuxième fois en 1633, par les Suédois pendant la guerre de Trente Ans. A la fin de la guerre, il ne restait plus que 11 adultes et 25 enfants à Willer. En 1648, la Haute-Alsace fut rattachée à la France par le traité de Westphalie.
Le village se lance dans l’industrie en 1479, en ouvrant ses premières mines de fer, et c’est en 1734 que sont créées les premières sociétés de forge. Cinq ans plus tard, la compagnie entreprend la construction d’une grand forge, d’un martinet et d’une petite fonderie.
L’ère textile suit l’ère du métal, en 1786 les frères Koechlin venus de Mulhouse introduisent l’industrie cotonnière.
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 À la découverte des rochers-tables en grès des Vosges du Nord
Nous avions rendez-vous avec Paul, notre guide pour la journée, devant l’église de Rheinhardsmunster, un charmant village situé entre Marmoutier et Saverne. Paul nous a accueillis chaleureusement, nous, deux simples pèlerins accompagnés de notre chien, et nous a brièvement présenté l’itinéraire du jour. Nous allions explorer des lieux imprégnés de légendes...
Sous un ciel d’azur et un soleil radieux, nous avons commencé notre randonnée avec entrain. Roméo, notre fidèle compagnon à quatre pattes, ouvrait la marche. La montée progressive nous a conduits au Billebaum, un hêtre remarquable d’une circonférence impressionnante de 615 cm et âgé de 350 ans, dont il ne reste aujourd’hui que la partie basse du tronc.
Après une première pause rafraîchissante, nous avons poursuivi notre chemin vers la maison forestière de Haberacker, en traversant des sentiers ombragés, bercés par le chant des oiseaux et la beauté naturelle environnante. Nous avons continué notre ascension jusqu’à une clairière proche d’un site de décollage de parapentes. Une courte excursion à travers la prairie nous a permis d’admirer l’aiguille rocheuse de la Spille, haute de 9 mètres. Les formes sculptées par l’érosion ont éveillé notre imagination, et nous nous sommes amusés à deviner des visages humains dans la pierre. Paul nous a offert de délicieuses figues séchées, achetées au marché.
Après une montée modérée, nous sommes arrivés au Geissfels, le « Rocher de la Chèvre », une plateforme rocheuse vertigineuse tombant à pic sur une quarantaine de mètres. Roméo a prouvé qu’il n’avait pas le vertige ! La vue panoramique à 360° était spectaculaire, avec notamment une superbe perspective sur le rocher Saint Léon de Dabo. Un peu en dessous du sommet, Paul nous a montré une petite grotte difficile d’accès, avec des cupules devant l’entrée, témoignant de son utilisation comme lieu de culte.
Nous avons ensuite entamé une descente à travers les bois jusqu’à l’abri du Geissfelswasen, où nous avons été accueillis par un sympathique binôme. Ce lieu servait de point de ravitaillement pour les marcheurs participant à une marche populaire organisée ce jour-là au départ de Saverne. Ce fut une belle occasion de discuter avec d’autres randonneurs. L’endroit était parfait pour notre pause déjeuner, où nous avons savouré nos repas et partagé un cake aux framboises du jardin.
Reprenant notre marche, nous avons atteint la Table des Géants, une curiosité géologique impressionnante : un dolmen naturel de 3,5 mètres de long, 2,5 mètres de large et 1,8 mètre de hauteur. Nous nous sommes amusés à grimper sur cette table géante, découvrant les vestiges d’un bassin érodé. Paul nous a raconté l’histoire mystérieuse de ce site tandis que Frédéric tentait de soulever la pierre !
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Notre prochaine étape fut le Carrefour de Kurtrain, un point stratégique des chemins de randonnée, avant d’arriver au Sattelsfels, une pierre antique de 2,50 mètres de haut en forme de menhir. Autour, d’autres mégalithes et des pierres à cupules évoquent un ancien lieu de culte celtique. Paul nous a partagé les légendes et la signification culturelle de cette pierre, supposée chargée d’énergie tellurique positive. Nous n’avons pas hésité à toucher la pierre pour nous ressourcer. Ce menhir sert également de borne frontière depuis au moins 1747, marquant la limite entre les territoires de l'abbaye de Marmoutier et du comté de Linange-Dabo. Les armoiries (le M avec la crosse d’évêque et les 3 aigles) sont encore bien visibles dans la roche, ainsi que 3 croix certainement gravées dans le but de conjurer l’endroit et de le christianiser.
Nous sommes revenus à notre point de départ vers 17h00, fatigués mais ravis de notre journée. Et Roméo a de suite fait un gros dodo. Un immense merci à Paul pour son partage de connaissances naturelles et culturelles. Nous avons vécu une journée pleine d’enthousiasme et de joie. Encore une fois, Saint Jacques était avec nous, MUCHAS GRACIAS Y ULTREIA !

Nous étions 5 personnes pour la sortie du 5 mai 2024 au départ du Col Amic pour un départ à 9h30 !
Météo très incertaine avec un peu de pluie, du brouillard et du vent en début de randonnée. Très rapidement, ciel bleu et soleil se sont imposés pour le restant de la journée.
Beau parcours débutant au-dessus de la ferme du Kohlschlag, passant par le Holzwasen à travers de belles forêts déjà bien verdoyantes (merci à la pluie bienfaisante). Descente sur Ste Anne puis sur Thierenbach où nous nous sommes installés confortablement pour notre pause déjeuner en plein air sous un beau marronnier. Avant de quitter Thierenbach, nous avons croisé un groupe de pèlerins sur le chemin alsacien. Bonne ambiance pèlerine  et photos de groupe pour immortaliser ce moment d'émotion !
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Retour par le gros chêne, la croix Zimmermann et rude montée le long de la cascade 'kaltenbach" jusqu'au col Amic.
Avant de nous quitter, nous nous sommes arrêtés à la ferme du Kohlschlag pour déguster  la délicieuse tarte à la rhubarbe meringuée pour certains et le réputé siesskass pour d'autres. 
Après l'effort, le réconfort !!!
Il nous restait encore à franchir la chaume au milieu de belles vaches vosgiennes avant d'arriver au parking.
Belle journée de partage et de bonne humeur. 
Martine FRIESS 

 

Sortie du 21 avril 2024 sur les hauteurs à partir du Col du Hundsruck
Nouvelle formule de sortie en cette journée de printemps aux charmes d’hiver : la première partie  -la marche-  a réuni 18 vaillants pèlerins et amis, malgré un accueil sous une petite tempête de neige, la seconde partie  -repas à l’auberge « La Fourmi »-  a fait la joie de 26 joyeux convives.
                              07.jpg                      05.jpg                              Heureusement dame Météo nous a vite récompensés de notre détermination, laissant place à de beaux rayons de soleil illuminant parfois un paysage féerique, saupoudré de neige, sous des nuages artistiquement disposés autour de quelques trouées de ciel bleu. Les sapins se paraient d’élégantes dentelles neigeuses, tandis que les jeunes pousses des feuillus -sans doute surprises de cette première rencontre avec la neige ! – égayaient le décor de leur tendre vert printanier. Magnifique ! Et nous avions le privilège d’évoluer dans cet étonnant théâtre où l’hiver et le printemps donnent ce spectacle éphémère d’une rencontre inattendue ! Alors peu importe s’il faisait un peu froid, d’ailleurs les raidillons nous réchauffaient vite… Peu importent aussi les petites averses de grésil, elles ne mouillent guère et n’altèrent en rien le moral du pèlerin ! 
 
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C’est ainsi que dans la joie et la bonne humeur, nous riant des intempéries, tentant de prendre des photos de pèlerins inédites (comme si nous étions encordés à l’assaut de l’Himalaya !) nous sommes montés à la ferme-auberge du Thannerhuebel (fermée, mais la bière fraîche ne s’imposait pas… le responsable des lieux dégageait la neige de la terrasse, avec le sourire…), puis au refuge du Skiclub de Thann. Enfin, nous avons gagné la table d’orientation à 360° (près de 1100m d’altitude) face au Thannerhuebel, admiré le panorama vers le Grand Ballon, la plaine d’Alsace et au-delà vers la Forêt Noire. Non, dire qu’on a vu les Alpes eût été mensonger, mais rien n’empêchait de les imaginer derrière les nuages !
                                            
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 Ultreïa! Suseïa! Le sommet n'est pas loin!

   
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Il ne nous restait alors qu’à redescendre, en passant par la place du Nussbaum, traversant de belles forêts parées de neige… pour retrouver à l’auberge les amis qui ne pouvaient pas faire la marche.
Là aussi, l’ambiance était des plus sympathiques, entre la joie des retrouvailles et le plaisir d’un bon repas bien arrosé, ingrédients très sûrs d’un bon moment partagé qui finit en chansons. Ultreïa !

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Sortie en petit comité, avec une météo très agréable. Nous nous sommes retrouvés à 7 personnes pour effectuer un circuit d'environ 15 Km tout en monté le matin et donc tout en descente l'après midi.
Première étape, les ruines du château de Rathsamhausen dont un descriptif suit:
 
(descriptif wikipédia) Le château de Rathsamhausen est un ancien château fort du XIe siècle, de nos jours ruiné, dont les vestiges se dressent sur la commune française d'Ottrott.
La tour-donjon a fait l'objet d'une campagne de restauration en 2019.
Historique
L'endroit a sans doute été occupé au XIe siècle par une construction en bois. Un édifice fut construit en pierres après un incendie en 1100, il fut détruit de nouveau par un incendie vers 1250. Le grand donjon rectangulaire fut édifié vers 1200 avec une enceinte du logis peu de temps après. Le site est démembré au début du XIIIe siècle et un fossé va isoler le donjon. Le château prendra le nom de Hinterlutzelbourg et Rathsamhausen dès 1561. Un renforcement du mur de la courtine et un donjon rond sont faits en réaction au château de Lutzelbourg, dénommé auparavant Vorderlutzelbourg. Au XIVe siècle, l'enceinte est finie, le château de Lutzelbourg est racheté en 1392 par la famille de Rathsamhausen après un incendie et est rebâti vers 1400. Les armoiries sont alors situées dans le logis. Il subit des travaux au XVe siècle, notamment sur les parties hautes des fausses braies, de l'avant porte et de la barbacane. Les châteaux sont ensuite abandonnés au XVIe siècle et début du XVIIe siècle avant de recevoir une restauration et une consolidation au XIXe siècle. Des travaux historiques justifient les datations.
Nous continuons notre montée pour prendre notre repas au Saint-Odile sous un beau soleil. Pendant ce périple, nous avons longé en partie le mur Païen dont l'histoire est très controversée.
Le « mur païen » est le vestige d'un mur d'enceinte édifié entre les années 675 et 681 autour d´un couvent mérovingien fondé par sainte-Odile, l' abbaye de Hohenbourg, sur le mont saint-Odile, qui surplombe la plaine d'Alsace
Description
Le mur païen est une enceinte d'une longueur totale de onze kilomètres faisant le tour du plateau du mont Sainte-Odile. Formé d'environ 300 000 blocs cyclopéens, il fait entre 1,60 m et 1,80 m de large et peut atteindre trois mètres de hauteur.
De retour au parking nous avons pris la décision d'effectuer une dégustation de vin dans une cave à Ottrott que connait notre accompagnateur du jour Paul.
Merci pour cette journée.
Jean Jacques

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Ce dimanche 7 avril 2024 a réuni peu de monde sur les chemins du Hahnenberg, sous la bienveillante houlette de notre guide Francis. Mais comme souvent, la qualité a remplacé la quantité, et nous avons passé une excellente et joyeuse journée, par une température presque estivale, peu courante pour un début d’avril !
Nous avons profité des précieuses explications de Francis qui nous a fait revivre Châtenois à différentes époques, depuis le temps des Romains avec les anciens bains à l’emplacement où de nos jours de nos jours se trouve un Ehpad, jusqu’à l’époque du téléphérique qui permettait de faire descendre du Hahnenberg des pierres qu’on acheminait ensuite sur des barques à fond plat sur l’Ill … Avec beaucoup d’entrain aussi, s’appuyant sur son expérience de pompier, il nous a partagé les sensations qu’on peut avoir dans le clocher, quand les cloches font vibrer toutes les boiseries… Avec lui, nous avons un peu vécu les légendes autour de la mystérieuse source du Jeriabrunne et les traditions des conscrits sur la place du 1er mai ou celles, plus dévotes, à la Chapelle de l’Aigle. Enfin, après avoir dépassé la montagne des singes, nous avons fait une pause devant le mémorial du crash du bombardier américain B24 abattu par un avion de chasse allemand le 18 mars 1944.
A tout cela s’ajoutaient les informations complémentaires données par André dans le domaine de la botanique, en particulier sur l’éranthis du Landsberg (importée des croisades par les seigneurs du Landsberg ?) et les intéressants récits d’Alain sur sa vie en Nouvelle Calédonie !
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Le cadre essentiellement forestier (avec quelques panoramas) était très accueillant, baigné d’une lumière douce qui mettait en valeur le vert tendre des jeunes feuilles sur les arbres, sur fond sonore de joyeux chants d’oiseaux. Les cyclistes et coureurs du dimanche matin qui nous dépassaient ou nous croisaient avaient le sourire aux lèvres et souvent quelques mots sympathiques pour nous. 
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L’ambiance était des plus agréables, et les échanges allaient bon train, mode humour et bienveillance… bref, le Chemin !
Tout en marchant, nous avons fait plus ample connaissance, tout en plaisantant gentiment toujours, et force nous a été de constater que nous étions faits pour nous entendre, appartenant (à 4 sur 7) au meilleur cru des Babyboomers, celui de l’an 1949 ! Au milieu de nous, revenu pour un temps de la Nouvelle Calédonie où il s’est installé, un des meilleurs vétérans de Saint Jacques, Alain, qui nous a fait l’amitié de partager cette sortie ! Nous espérons que les deux jeunes « novices » du chemin qui nous accompagnaient -invitées au dernier stammtisch- ont été « boostées » pour leur prochain départ ! Ultreïa ! et merci, Francis !
Pour cette sortie commune, le compte rendu se trouve sur le site web de nos amis Franc-Comtois.
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